Échinacée

La dynamique d’Amérique : l’Échinacée

Echinacea

A la fin de l’été, les fleurs d’échinacées envahissent les champs comme des danseuses en tutus roses fières sur leurs pointes. Aux Etats Unis et au Canada, d’où cette belle astéracée est originaire, les producteurs de plantes médicinales récoltent les racines et les fleurs depuis 1895. C’est l’héritage de la culture amérindienne (issue des traditions : Sioux, Comanches, Dakotas, Cheyennes, Pawnees, etc.) qui s’exprime à travers les remèdes qui seront fabriqués suite à cette moisson miraculeuse : l’échinacée soigne généreusement, les enfants et les adultes et même nos animaux de compagnies de la tête aux bouts des pattes !

Depuis plus de 20 ans elle est la plante la plus vendue dans les magasins de produits naturels américains et canadiens. Depuis la fin du XIXe siècle sa réputation de stimulation du système immunitaire et de son efficacité préventive en cas de rhumes et autres infections des voies respiratoires est devenue internationale. En Europe, c’est grâce à un médecin allemand qu’elle apparaît dans les officines ; actuellement l’Allemagne propose quelques 300 remèdes à base d’échinacée, son climat similaire au Québec favorise sa culture depuis 1920.Les grandes différences de températures favorisent la qualité curatives des principales composantes de son effet immunostimulant : l’acide hyaluronique, les polysaccarides, l’inuline ,l’échinacoside et les alkylamides forment une composante multifactorielle qui en font une « machine de guerre ».

Les fluctuations des températures hivernales et la pollution apportent à notre système d’homéostasie (régulation du système immunitaire) sont lot de maux de gorges, angines, otites, sinusites et autres symptômes des coups de froids qui endommagent les voies respiratoires supérieures. Dans la famille des astéracées se sont les fleurs d’échinacée et/ou les racines, d’echinacea purpurea, echinacea angustifolia ou echinacea pallida que l’on trouvent dans les remèdes, mais la plus utilisée est la racine fraîche d’échinacée pourpre (echinacea purpurea). En prévention ou dès le début de l’apparition des premiers frissons, les vertus immunostimulantes, déclenchent toutes les défenses du système immunitaire, elles agissent comme des « boosters » pour lutter contre la prolifération des bactéries et microbes qui attaquent les cellules saines. Les doses doivent être fortes et sur une courte durée. Il n’est pas recommandé de les prendre sur de longues périodes, cela est contraire à sa fonction de stimulation des globules blancs, qui sont les sentinelles de l’organisme.

Couplée avec la réglisse ou bien la propolis, l’échinacée est la plante idéale des maux d’hiver en solution hydro-alcoolique (teinture mère), en glycéré, en capsules, en pastilles ou même en décoction.

 

Dès le mois de décembre, la fatigue, le stress et le manque de lumière affaiblissent nos capacités d’écoute et réduisent nos facultés cognitives, comme en période de convalescence, l’échinacée est l’idéale pour « recharger les batteries » et donner un coup de fouet général avant de retrouver le pétillant printemps et ses atours verdoyants.

Les courants d’air et les pieds et mains gelés sont des facteurs aggravants des cystites et autres problèmes urinaires, l’échinacée là aussi avec ses propriétés antifongiques et anti-infectieuses agira dès les premiers symptômes. Aussi, pour rajouter une autre corde à son arc, en cas d’herpès labiale  ou vaginale, en curatif, la propriété antivirale de l’échinacée est  une alliée précieuse, et des cures régulières permettront l’espacement des crises. Elle serait aussi efficace pour lutter contre la maladie de Lyme couplée avec d’autres plantes comme la piloselle et la cardère. Les recommandations de Santé-Canada concernant la posologie en  utilisation préventive ou curative, sont de ne jamais dépasser plus de huit semaines de traitement. En cas d’allergies saisonnières des cures de cinq semaines, avant l’arrivée des pollens sont recommandées. Pour les allergies de printemps prévoir la cure en fin d’hiver, par exemple mi-février.

Mais toute cette liste de propriétés médicinales, qui n’est pas exhaustive, doit être complétée d’une contre-indication importante : les personnes souffrant d’une maladie auto-immune doivent absolument vérifier avec leurs médecins la compatibilité des molécules actives de l’échinacée, avec leurs traitements réguliers.

L’échinacée est notre « marguerite » hivernale dont nous pouvons effeuiller les pétales estivales en disant : « je t’aime, un peu, beaucoup, passionnément ! » merci la jolie Amérindienne dynamique d’avoir traversé l’atlantique pour nous offrir ce festival de vertus curatives.

Produit

Correspondant

Echinacée

Antivirale, anti-bactérienne, anti-inflammatoire et immunostimulante…

11,90 TTC

Cassissier

Grand draineur, il renforce les défenses de l’organisme et lutte contre allergies, fatigue…

18,30 TTC

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