Arnica
L’arnica
L’Arnica ou le triomphe des forces du loup…telle la légende allemande décrite par Goethe, l’arnica, wolferlei en allemand, est le végétal qui domine les autres du haut de sa montagne où les éléments des quatre saisons le rendent fort, invincible, résistant et le font devenir un puissant remède. Multiples surnoms le caractérisent : Herbe aux chutes, arnique, quinquina des pauvres, herbe à éternuer, soucis des montagnes, doronic des Vosges, Tabac des Vosges…des Savoyards ou des Capucins (au choix).
Cette « grande marguerite » jaune, de la famille des astéracées (anciennement composées) est parfois confondue avec le souci (calendula officinalis) mais leurs parfums distinctifs ainsi que leurs feuilles caractéristiques (les unes alternes, les autres opposées) les rendent bien différentes du point de vue botanique mais surtout thérapeutique. Alors que le calendula peur être ingérer à volonté l’arnica, elle, est trop dangereuse pour que l’on puisse l’absorber en usage interne. Elle se rattrape donc par une efficacité en usage externe qui la confère comme panacée pour toutes les courbatures, contusions, entorses et autres rhumatismes en tous genres. Fraîches ou en décoction, le cataplasme est idéal pour soulager les ecchymoses ou les coups. La plus part d’entres nous sommes loin des montagnes…et la cueillette est réglementée car c’est une plante protégée. Il est donc plutôt recommandé d’utiliser l’huile d’arnica en massage. Cette fleur solaire est efficace pour calmer lesdouleurs articulaires en particulier associé à l’huile de millepertuis* qui est aussi reconnue comme anti-inflammatoire. (voir Typha’ON).
* Ne pas exposer la peau au soleil après massage avec les huiles d’arnica et de millepertuis.